L'octroi ou le refus d'une allocation dépend de la capacité financière de la famille ; elle se détermine en tenant compte du revenu déterminant de chacun et des charges forfaitaires fixées selon la composition familiale la
Le revenu déterminant est composé du revenu fiscal net auquel on ajoute les montants versés à titre de la prévoyance individuelle liée (3e pilier A), le montant net dépassant les déductions forfaitaires pour les frais d’entretien d’immeuble, le 1/15ème de la fortune nette majorée des dettes privées et d’exploitation, après déduction d’une franchise lorsque le l’immeuble est le lieu d’habitation de la famille, des subsides à l’assurance-maladie et des aides au logement.
Les charges forfaitaires de la famille sont composées de charges normales de base (qui comprennent le logement, l’entretien et l’intégration sociale), de charges normales complémentaires (qui comprennent notamment l’assurance-maladie et les frais médicaux et dentaires) et la charge fiscale. Ces charges sont déterminées de manière forfaitaire selon un barème fixé dans l’annexe RLAEF;
La capacité financière des parents se détermine en déduisant leurs charges forfaitaires de leur revenu déterminant. S’il reste un excédent, celui-ci est divisé par le nombre d’enfant en formation postobligatoire ; il s’agit de la part contributive.
Un budget propre est attribué au requérant ; il se compose des revenus et de toutes les ressources qui lui reviennent (telles que contribution d’entretien, allocations familiales, rentes d’orphelin, rentes liées à la rente d’un parent…). Est également comptabilisé dans les ressources du requérant ses subsides à l’assurance-maladie et l’éventuel part contributive des parents. Les besoins du requérant se composent des charges et des frais de formation qui sont également déterminés de manière forfaitaire; ils tiennent compte de l’entretien, d’une participation aux frais de logement familial, des frais d’assurance-maladie et des frais de formation ( à savoir l’écolage et taxes scolaires, les fournitures nécessaires à la poursuite des études, les vêtements de travail spéciaux, les frais de déplacement du lieu de domicile au lieu de travail ou d'études, les frais de repas et le cas échéant les frais de logement hors de la famille, si la distance entre le lieu de domicile et le lieu de travail ou d'études ou les exigences de l'horaire le justifient).
Ainsi, si les ressources du requérant et la part contributive des parents couvrent ses besoins, à savoir ses charges et ses frais de formation, aucune bourse ne pourra lui être attribuée. Si les besoins du requérant sont supérieurs à ses ressources et à la part contributive des parents, la différence sera couverte par le versement d’une bourse d’études (art. 21 LAEF).